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Session de clôture : séquence sur la Croix

 

 

 

 

Séquence sur la Croix
, par le groupe de Paris

 

Au cours de la rencontre de clôture de la Recherche, les 26 et 27 novembre 2011, nous avons travaillé autour de quatre séquences :
la Croix, la Résurrection de Jésus, l’Eglise, le Royaume.
Chaque séquence était introduite par une courte intervention d’un des groupes participant, pour ouvrir le travail et le débat.


Voici la proposition du groupe de Paris sur la Croix. 
Il s’agit d’un texte collectif, élaboré par le groupe, en reprenant le compte-rendu de la réunion sur la croix (on peut lire un extrait de la réunion) et en échangeant à nouveau dessus.
Ce texte a été lu par deux personnes : Patrick et Josette.

 

 

 

Jésus a fait des miracles, il a aidé les pauvres, il a aimé, il a guéri et à la fin il s’est fait condamné.

Il s’est fait condamné par Pilate, par le gouvernement et par le peuple. Qu’est-ce qu’il s’est passé dans la tête du peuple ? Le peuple était dans la ténèbre.

C’est une condamnation pour rien.

Sur son chemin de croix, il s’est fait craché dessus, il y avait des moqueurs qui rigolaient quand il portait la croix. Nous aussi, on subit des moqueries…

Jésus est tombé trois fois et il s’est relevé pour nous. Nous aussi nous pouvons tomber mais on peut se relever parce que Jésus s’est relevé.

 

Jésus est allé jusqu’au Calvaire, au Golgotha.
Sur la croix il a dit : « Père, pardonne leur, car ils ne savent pas ce qu’ils font ! »

Ce n’est pas Jésus qui pardonne. Il demande à son père de le faire pour lui. Il n’avait plus la force, alors il demande à son père de pardonner.

Nous aussi on ne peut pas faire autrement que pardonner, sinon tout va aller de pire en pire.

Si on ne pardonne pas, ça va être une catastrophe, ça sera des disputes et une guerre qui ne s’arrêtent jamais.

Jusqu’au dernier moment on peut pardonner. Le pardon, c’est l’arme la plus précieuse.

Mais il y a toujours des choses qu’on n’arrive pas à pardonner. Des fois on se dit : « Mais est-ce qu’on peut tout pardonner ? »

 

Le Père pardonne toujours à ses enfants, même quand son fils pend sur la croix.

Il y a une communion entre le fils et le Père, jusqu’au bout. 
Dieu a pleuré la mort de son fils.

Il était tellement bouleversé et plein d’amour pour son fils.
Il y a une goutte de larme de Dieu qui est tombée sur la terre.
Le père a pardonné mais il a pleuré aussi.
Et les larmes de Dieu ont produit l’histoire de Jésus jusqu’à aujourd’hui. 
C’est pour ça que cette histoire on ne l’a jamais oubliée et qu’on en parle encore aujourd’hui.

 

Sur la croix, Jésus a dit : « Père pourquoi m’as-tu abandonné ? »

Jésus, il a toujours été en communion avec son Père. Il n’arrêtait pas de le prier et au moment le plus difficile il ne sentait plus sa présence. C’est comme s’il y avait eu un grand vide dans son cœur.

Dans notre vie, c’est souvent pareil. C’est quand tout est noir qu’on se sent le plus abandonné. Quand on souffre trop, on se croit tout seul et on envoie balader les gens qui voudraient nous aider. On est seul face à la souffrance morale, mais Jésus sait ce que c’est : sur la croix, il s’est senti tout seul. 
C’est compliqué de rejoindre celui qui souffre. Personne ne peut se mettre à la place de celui qui souffre. On n’est pas dans sa peau. Il n’y a que lui qui sait ce qu’il souffre.
 Quelquefois on se dit : « Pourquoi, mon Dieu, tu me laisses tomber ? Qu’est-ce que je t’ai fait ? » Comme Jésus on dit « Pourquoi m’as-tu abandonné ? »

 

Jésus est mort sur la croix, mais on sait qu’il est ressuscité. Il est maintenant vivant parmi nous. Il est avec nous pour l’éternité. Il nous comprend.

Je me dis : « C’est Dieu qui a décidé de ma vie, c’est un chemin pour la vérité et pour l’amour. Chaque personne est un fils pour le Père. Chaque personne est un enfant aimé par le Père. »