Un temps de retraite à Mazille

 

 

 

 

Du 13 au 17 juillet 2021, 14 personnes se sont retrouvées pour un temps de retraite, au carmel de la paix, à Mazille (Saône-et-Loire).

Les uns venaient de fraternités de La Pierre d’Angle de Paris, Saint-Ouen-l’Aumône, Metz, Montceau-les-Mines, Poissy, et les autres de la fraternité de l’Évangile, du Havre, une association proche de La Pierre d’Angle.

La retraite était animée par Maryvonne Caillaux et François Odinet.

Le thème était autour de l’appel de Matthieu, tel qu’il est raconté dans l’Évangile de Matthieu, au chapitre 9 (versets 9 à 13) :

Et s’éloignant de là Jésus vit un homme appelé Matthieu assis au bureau des publicains et il lui dit : « suis-moi » et se levant il le suivit.

Et il advint comme il était à table dans la maison voici beaucoup de publicains et de pécheurs vinrent se mettre à table avec Jésus et ses disciples.

En voyant cela les pharisiens dirent à ses disciples : « Pourquoi mange-t-il avec les publicains et les pécheurs votre maître ? »

Entendant cela Jésus leur dit : « Ce ne sont pas les bien-portants qui ont besoin de médecin, mais les malades. Allez apprendre ceci : c’est la miséricorde que je veux et non les sacrifices, car je suis venu appeler non pas les justes mais les pécheurs. »

 

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Une célébration conclut la retraite, au cours de laquelle des « traces » purent être lues pendant l’office du soir des soeurs carmélites. Voici ce texte : 

Jésus a appelé Matthieu

Quand Jésus m’a appelée, il m’a retourné comme une crêpe.
J’ai retrouvé la paix dans ma vie, la joie dans les épreuves.

Je laisse tout derrière et je regarde devant. Et j’ai changé ma manière de penser et de je dis au Seigneur : « Donne-moi ton regarde. Dis-moi ce que je dois faire. »

Quand on reçoit une grâce , vient un bonheur auquel on ne s’attend pas. Mon cœur travaille de joie. Cela vient de Lui.

 

Matthieu invite Jésus chez lui pour le remercier de l’avoir appelé : on ne peut pas refuser une invitation.

Matthieu veut écouter Jésus  et lui poser des questions. Il a le désir de le rencontrer davantage. Il est tellement heureux qu’il voudrait inviter tous ses amis.

Moi, c’est Jésus qui m’invite à l’inviter.

Jésus entre par toutes les portes qu’on lui ouvre.
Les malades, rien qu’à l’écouter, ils étaient guéris.

Jésus a planté sa parole dans le cœur des gens. Il semait, il arrosait, ça donnait une petite pépinière.

Les gens sont fascinés par Jésus. Il est insaisissable. Il ne rentre pas dans un moule.

Leur curiosité est plus forte que leur peur.

Ils sentent que Jésus a le cœur sur la main. Il y en a pour tout le monde, un peu comme à  la multiplication des pains.
Les disciples, eux se sentent éternellement invités par Jésus. Peut-être qu’a priori, ils n’avaient pas envie d’aller chez un publicains mais ils ont fait confiance à Jésus. Il y avait un air nouveau, un moment de grâce : ils ont osé !

Les disciples, ils apprennent à se comporter comme Jésus pour qu’après le repas, ils aillent évangéliser.

 

« Ce ne sont pas les bien-portants qui ont besoin de médecins, mais les malades ! » dit Jésus.

Jésus soigna par sa parole. C’est un soin invisible pour notre âme. Il remet en ordre, ce qui est faussé en nous.

C’est le guérisseur de nos cœurs. Il nous connaît mieux que nous on peur le connaître. Nous sommes transparents pour Lui.

Jésus nous a créés. Le créateur sait de quoi souffre sa créature.

Si j’ai un chagrin, si je l’explique à quelqu’un il ne me comprendra pas. Mais Dieu va entrer dans mon cœur. Il va voir ma souffrance. Il entre dans ma souffrance et la prend et il va venir avec la joie.

Il a soulagé mon cœur et m’a donné l’envie de me battre alors que je ne voulais rien faire. Il a déclenché cette envie. Et il m’a remis sur pied.

Quand on est au bord du gouffre, c’est comme une main qui me saisit qui nous empêche de tomber. C’est notre main bienheureuse.

Dieu fait des miracles tous les jours.

C’est Dieu qui a les clefs de la vie et les médecins sont des anges.

 

«  C’est la miséricorde que je veux et non les sacrifices ! », dit Jésus.

Dieu prend soin de nous par son amour.

C’est l’amour de Dieu qui nous accepte comme on est.

Dieu, c’est une maman qui veut sauver son fils, quel que soit le fardeau qu’on a. La miséricorde, ça vient de l’intérieur. C’est grâce qui vient d’en-haut qui croise notre misère humaine.

C’est comme accoucher, ça fait mal mais ça libère.

Au moment où Abraham voulait sacrifier son fils, Dieu a compris qu’Abraham pouvait le sacrifier. Dieu lui a dit : « Les sacrifices, non ! », mais il lui dit : « Suis-moi, sois le messager de ma parole. »

Il me donne la grâce de vivre malgré tout.

Dieu ne punit pas, il sait bien que nous ne sommes pas parfaits.

C’est Jésus qui me fait la grâce de pardonner : j’ai fait miséricorde.

J’ai essayé. Des fois j’ai réussi, grâce à Dieu.

Sa miséricorde m’est donnée pour que je la partage aux autres.

 

 

  Chacun répond à la main tendue de Jésus

 

          Les carmélites pendant l’office

 

                         Deux participantes