Un séminaire dialogal

 

 

 

Six membres de La Pierre d’Angle participent à un « séminaire dialogal » (voir ci-dessous une brève description). Celui-ci se déroule de mai 2022 à juin 2023, en cinq séances de deux journées.

La première séance a eu lieu les 4 et 5 mai 2022, ces les soeurs de la charité, à Paris.

Les membres de La Pierre d’Angle qui participent sont Renée Lefebvre, Marie-Josiane Conry, Sophia Etienne, Valérie Hory, Frédéric-Marie Le Méhauté, Laure Blanchon.  Marie-Agnès Fontanier et Jean-Claude Caillaux (La Pierre d’Angle) et Pierre Davienne (Sappel) animent ensemble ce séminaire.

Le thème de réflexion, élaboré en commun lors de la première rencontre, est le suivant :

Quand Jésus dit : « Je suis avec vous tous les jours », qu’est-ce que cela veut dire quand il y a du malheur ?

 

Brève description du séminaire dialogal.

Dans la filiation de dix ans de séminaire de recherche théologique au Centre Sèvres, au cours desquels ont été convoquées la Parole de Dieu, la parole de personnes en précarité et celle de théologiens ou philosophes, il nous a semblé pouvoir expérimenter une autre forme de penser ensemble.

Nous souhaitons faire se rencontrer des personnes en situation de pauvreté (8) et des théologiens (4) pour vivre une recherche réellement conjointe, un « dialogue » à partir d’expériences de vie nettement différentes : le « point de vie » détermine évidemment un « point de vue », et travailler à partir de cette différence ne peut qu’avoir des répercussions et dans la réflexion des théologiens et dans la vie et la pensée des personnes très pauvres. Avancer ensemble, ne serait-ce pas se mettre à l’école les uns des autres, et se disposer à entendre que ce qui fut caché à des sages et à des instruits fut révélé aux tout-petits…

Ce sera un « séminaire dialogal ». En toute sa durée, il se mettra en conversation pour que la parole des uns se laisse rencontrer par la parole des autres et réciproquement, et recherchera comment construire « quelque chose » qu’il serait illusoire de définir avant l’expérience… C’est pourquoi nous n’inventerons le thème, et les routes et les étapes pour l’aborder, qu’au cours de la première session de travail, et au fur et à mesure du parcours, les élaborant ensemble à l’écoute de chacun.

« Il n’existe pas de pont, seulement l’eau qui se laisse traverser », écrivait René Char.