Ouverture de la Porte de la Miséricorde à N.D. de Paris

 

 

 

 

 

Ce dimanche 13 décembre, sur l’invitation du pape François, l’Église, dont celle qui est à Paris, entre dans l’année sainte et jubilaire de la Miséricorde.

Dans sa bulle d’indiction, le pape François nous invite à « faire l’expérience d’ouvrir le cœur à ceux qui vivent dans les périphéries existentielles les plus différentes, que le monde moderne a souvent créées de façon dramatique. Combien de situations de précarité et de souffrance n’existent-elles pas dans le monde d’aujourd’hui ! Combien de blessures ne sont-elles pas imprimées dans la chair de ceux qui n’ont plus de voix parce que leur cri s’est évanoui et s’est tu à cause de l’indifférence des peuples riches ! » 

En réponse à cette proposition d’ouverture des cœurs, le Conseil de la diaconie a proposé à notre archevêque que ceux qui sont souvent les plus éloignés soient les premiers à passer la porte de l’Année sainte à la cathédrale Notre Dame de Paris.

C’est ainsi que vingt personnes ont pris part, lors de la messe de 18 h 30, à la procession d’entrée à la suite de l’évangile et précédant les célébrants. Ce signe humble signifie à notre Église l’importance de la place du plus pauvre, frère du Christ, dans nos assemblées.

Ensuite, au début de la célébration, Marcel (de l’association Tibériade) a lu ce qu’un petit groupe avait préparé et écrit sur la miséricorde, et Josette (membre de La Pierre d’Angle) a lu la prière du pape François sur la miséricorde. Ainsi la place et la parole des pauvres sont venues enrichir notre assemblée.

 

Voici le texte préparé par un petit groupe auquel deux membres de La Pierre d’Angle de Paris ont participé.

Nous avons échangé entre nous pour mieux comprendre la miséricorde.

C’est Dieu qui nous aime comme le cœur d’une mère, avec un regard d’amour sur nous qui ne sommes pas grand chose. Un regard de tendresse, comme le père du fils prodigue.

La miséricorde c’est aussi une parole de silence qui nous attend, car Dieu souffre de nos souffrances, et il pleure.

Il nous soulage du malheur en ouvrant les cœurs, Il nous soulage du malheur en ouvrant les cœurs, pour que les cœurs ne soient plus des cœurs de pierre.

Quand on touche le fond et que des gens s’approchent, c’est comme si on renaissait de nos cendres : une vraie guérison de l’intérieur. Voilà ce qu’est la miséricorde : une résurrection. Ensuite on suit le chemin de Jésus, vers la lumière.

Dieu n’a aucun mépris pour nous. Il aime tous les hommes, et il les aime sans condition. Il les aime en leur accordant le pardon.

La miséricorde de Dieu nous conduit à voir la lumière en l’autre plutôt que les ténèbres, à faire grandir l’autre.

Dieu nous attend : il est en attente que nous venions vers lui.