Autour de la personne de Jésus

 

 

Le centre de la Recherche « Pour vous, qui suis-je ? » était la personne même de Jésus : Qui était-il, comment se comportait-il, qui voyait-il ?
La question posée au cours de la rencontre (le groupe de La Flèche) dont des extraits peuvent se lire ci-dessous, était la suivante :

Selon l’Evangile de Jean : « Jésus est le chemin, la vérité et la vie ». Que diriez-vous de Jésus ? 

La rencontre a eu lieu début janvier, d’où les allusions à la naissance de Jésus.

 

 

Claude : C’est le rédempteur. Il avait bien fait des miracles, il a rendu la vue aux aveugles, il a rendu la marche aux paralysés, il a rendu la parole aux sourds et aux aveugles, il a rendu service aux lépreux. Il est le créateur du ciel et de la terre.

Frédéric : Jésus est le Fils de Dieu. C’est Dieu qui a mis enceinte la Vierge Marie. Ce qui était enceinte dans la Vierge Marie c’était une partie de Dieu. Jésus quand il a été mis au monde avec l’image humaine, avec la silhouette, la morphologie humaine, il devient à ce moment là le Fils de Dieu. Jésus était une partie de Dieu, avant on ne le voyait pas. Il était une partie de la Sainte Vierge.

Cécile : Jésus pour le moment, c’est un petit enfant innocent. Il a grandi comme les autres petits enfants. A 12 ans, il était au milieu des docteurs qui étaient étonnés face à un enfant de 12 ans. Comment un enfant pouvait parler comme cela ! Jésus est le créateur du monde.

Françoise : Dieu s’est fait homme en Jésus et c’est un compagnon de vie pour moi. C’est quelqu’un qui est proche, à dimension humaine. Or çà, c’est le plus important parce qu’il concrétise l’image de Dieu et Dieu ne pourrait pas être ce qu’il est si Jésus ne s’était pas fait homme !

S’il n’y avait pas eu Jésus, Dieu ne pourrait pas être reconnu comme prophète, guérisseur annonçant la bonne parole, martyr qui a connu tous nos péchés, qui a souffert pour nous.
C’est dans sa souffrance qu’on reconnaît bien la nôtre, parce que c’est là qu’on le reconnaît.
Jésus reconnaît chacune de ses brebis. La souffrance n’est pas la même, la souffrance de Claude n’est pas la même que la mienne ; c’est en cela que l’on peut parler de résurrection. Il va ressusciter tout le monde non pas à l’image donnée mais à notre propre image.

Guy : Pour moi Dieu, c’est le Père du fils prodigue. Le Père sait que son fils a dépensé tout l’argent de la part d’héritage. Au lieu d’avoir un sentiment d’amertume il l’attend jusqu’au soir et c’est un peu indescriptible pour lui. Il ne demande pas à son fils des comptes.

Dieu fait avec nous comme il le fait avec le fils prodigue qui s’est détourné. C’est un peu l’histoire de certains hommes. Dieu fait comme çà avec nous. Jésus c’est le Fils unique de Dieu. Jésus n’a jamais été le fils prodigue, il est toujours unis à son Père même dans sa passion, car il dit : « Père pardonne leur, car il ne savent pas ce qu’ils font. »

Françoise : C’est le Père qui console Jésus, en cela Jésus est le fils prodigue. Jésus est plus attaché à la tendresse de Dieu quand il dit : « Père pourquoi m’as tu abandonné ».

Bernadette : Si on donnait une image de Dieu, on le mettrait du côté du bon fils. Jésus on peut lui parler. Parce que des fois on lui demande ce qu’on veut en pensant à lui et on y arrive.
Je lui parle souvent en priant. C’est plus facile de prier Jésus que Dieu parce que Jésus est concret.

Bernadette G. : Si j’avais à l’habiller je lui mettrai un costume de pauvre car Jésus prend le costume du pauvre.

L’animateur : C’est important que Jésus soit pauvre ?

Jacques : Il y a deux façons : Il est pauvre avec les pauvres, et riche dans son cœur.
La pauvreté est une richesse.

Claude : S’il était riche, la richesse lui étoufferait le cœur.

Bernadette G. : La richesse qu’il a c’est pas l’argent, c’est autre chose.

Claude : Il était nu, sans rien, sans défense.

Cécile : Il est beaucoup du côté du petit enfant et du côté des plus petits.

Antoinette : Jésus, c’est Dieu fait homme, il s’est fait l’un de nous. C’est une présence continuelle, c’est un messager qui relie le Père et l’homme. C’est l’amour du Père en chacun de nous. Jésus = cœur de Dieu, le confident de tous nos instants. En lui toute souffrance est comprise, toute pauvreté est acceptée, on compte beaucoup pour lui.

Frédéric : Jésus aime tout le monde, même les pires. Ceux qui font le mal sont autant protégés que les autres. Alors j’arrive pas à comprendre comment celui qui fait le plus de mal est aussi aimé de Jésus ? Çà je n’arrive pas à comprendre comment il fait pour pardonner à ses bourreaux. Ce n’est pas quelque chose que je n’aime pas, c’est quelque chose que j’ai du mal à comprendre.

Claude : Il y a certaines choses que je n’accepte pas. Il y a des condamnés qui font tant de prison, et d’autres qui ont fait beaucoup n’ont rien. C’est l’injustice. Le pauvre et le riche devraient avoir les mêmes circonstances.

Guy : Ce que je n’aime pas, c’est qu’il ait choisi la souffrance comme moyen de salut.

Claude : Surtout qu’il était innocent.

Cécile : Il était capable de ne pas souffrir et il était capable de condamner ceux qui l’ont fait souffrir.

Antoinette : Quand Judas est venu l’embrasser, je ne comprends pas qu’il se soit laissé faire car il savait qu’il allait mourir.

Cécile : Et il savait comment il allait mourir.

Antoinette : Il était maître de tout et pourtant il s’est laissé condamner.

Cécile : Je ne comprends pas qu’il ait été condamné innocent sans un sou comme un pauvre.