Extraits de réunion

Rennes

Ce que j’aime en Jésus, c’est qu’Il ne fait pas de différences.
La tendresse de son regard sur ceux qu’Il rencontre, l’amour des autres, l’accueil de l’étranger, le pardon.

S’il y a quelque chose qui me révolte c’est quand Jésus dit d’inviter les pauvres, les boiteux, parce qu’ils ne peuvent pas le rendre. Je trouve que les chrétiens sont prêts a beaucoup donner, mais quand on n’est pas en position de donner et que c’est nous qui recevons, on est vite humiliés, on est moins que les autres, cela est très très difficile, et en même temps c’est cela qu’on dit aux chrétiens, c’est cela l ’Évangile : donner à ceux qui ne peuvent pas rendre. Quand on ne peut pas rendre, je trouve cela difficile, très très dur.

 Il faut donner de son cœur.

 

Toulon 

J’ai toujours été la pierre rejetée… Ça fait 14 ans que mon mari est mort et je me rends compte que maintenant, parmi vous, dans cette joie de vivre, je me sens vivre. C’est mon royaume sur Terre.

Le Royaume est là quand on fait quelque chose pour les autres.
Je n’ai pas envie de chercher bien loin les signes du Royaume de Dieu. Quand quelqu’un peut parler, qu’il est écouté, que ça touche les uns et les autres… J’en ai un signe devant les yeux.

 

Paris 

Le bon berger pense à tout son troupeau. Il s’occupe même de la brebis galeuse. Il fait tout pour ses agneaux. Pour récupérer les autres, il est prêt à laisser les autres. Si tu es malade, il vient te rechercher. Le troupeau, c’est l’Eglise : « Ramène tous tes enfants dispersés. »

Il est toujours là. Il ne te lâche pas, il t’apprend.

C’est quelqu’un de très proche. C’est une vie complète qu’il me donne avec lui dans la détresse, la souffrance.

C’est un chemin dans la confiance qu’il nous donne.

Avoir un dialogue entre lui et moi.

Contempler, avoir un dialogue entre lui et moi, j’attends ce moment là.

Quand tu vas le découvrir face à face, en chair et en os, tu vas t’émerveiller.

Rester en extase devant lui : c’est lui qui me ferait peur, sans me faire peur.

En lui il doit y avoir une force phénoménale, une force de douceur.

La Flèche

Dieu est miséricordieux et proche des plus pauvres.

Dieu présent, toujours présent. Quand on croit qu’on est perdu, il nous prend la main.

Il est comme le vent (Mauricette), on ne le voit pas…, mais il est là.

Dans la misère, il est présent, présence réconfortante.

Dans les jours les plus noirs, il y a toujours une présence de Dieu.

Une lumière brillante, étincelante, un lever de soleil.

Rayonnant d’Amour, mais pas aveuglant.

Quand je suis dans le noir, je prie. Et j’ai moins de difficultés par rapport aux autres, j’ai moins de haine. La haine contre les médecins qui ont mal soigné mon mari. J’ai prié pour avoir moins de haine, et ma haine est partie à Lourdes.

Parfois on se sent plus déraciné en raison de nos origines. Il accueille, plein d’humanité.
Il nous faudrait des appareils auditifs pour l’entendre.

C’est dans sa souffrance qu’on reconnaît bien la nôtre, parce que c’est là qu’on le reconnaît.

Si j’avais à l’habiller, je lui mettrai un costume de pauvre, car Jésus prend le costume du pauvre.

Il est pauvre avec les pauvres et riche dans son cœur.

S’il était riche, la richesse lui étoufferait le cœur.

 

Dole

Le royaume, il est au ciel.

Je sais que Dieu il est partout avec nous, mais le Royaume il est au ciel. Finalement, près ou au ciel, c’est peut-être pas contradictoire…

Non, car le ciel, tu as l’impression qu’il est haut, mais il touche aussi la terre, parce que notre planète est enveloppée du système et tout se touche…

Il y a des fois où tu n’y arrives pas. Même si toi tu as envie de pouvoir t’en sortir, la société est faite pour que tu ne t’en sortes pas. Même moi, je prie tous les soirs, et la journée, même moi qui prie, eh bien on a du mal à joindre les deux bouts.

 

Dijon

Dans Jésus, tout est possible.

Il n’y a pas de situation statique. On peut, que l’on y croit ou pas. Ça laisse des ouvertures, on n’est pas dans un moule, on a toujours une sortie, des surprises. Tout arrive quand cela doit arriver,

Avec jésus, je me sens accompagnée, j’ai l’impression qu’il me suit.

Le royaume de Dieu est là quand on voit la misère, la maladie, les gens qui n’ont pas de quoi manger. On le voit, mais certains voient la misère. On le voit parce qu’on est en communion.
Je suis de l’ancien testament mais c’est le nouveau qui me transforme.

C’est formidable, tous les pêcheurs qui vont tout quitter pour suivre Jésus. Nous on n’arrive pas à tout quitter.