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Pourquoi être membre de La Pierre d’Angle ?

 

Patrick est membre d’un groupe de La Pierre d’Angle, celui de Paris.

Il explique ici pourquoi il fait partie de cette fraternité.

Ce texte est la transcription de l’interview de Patrick pour préparer une intervention qu’il a faite à la session de mi-parcours de la Recherche « Pour vous, qui suis-je ? » (8-9 mai 2010).

 

Question : Pourquoi as-tu choisi de venir dans le groupe ?

Patrick : Je voulais travailler l’Evangile et aussi réfléchir sur la prière. La dimension spirituelle est importante pour moi.

La croyance, on a besoin d’en parler.

Le plus intéressant pour moi est de parler de l’Evangile en groupe, pas tout seul.

Quand j’ai su qu’on allait parler de la foi chrétienne et de l’Evangile, je n’ai pas hésité ! Cela nous fait aussi réfléchir sur la vie qu’on a aujourd’hui.

Chaque réunion est comme une nourriture qui me fait vivre pendant une semaine.

Tu essaies de l’enregistrer en toi et tu vis avec ça pendant toute la semaine.

 

Chaque rendez-vous me fait vivre l’Ecriture pendant une semaine.

Ensemble on essaie de vivre de la foi, de l’Evangile.

Tout seul ce n’est pas marrant. Il faut être à plusieurs, tout seul on va parler dans le vide.

Le groupe, c’est un appel pour parler de notre foi chrétienne.

Pour moi, la foi me fait vivre. Et comprendre la vie : il ne faut pas s’abaisser.

Le Seigneur nous met un bâton dans les mains et on avance avec lui.

Si on croit vraiment en lui, on apprend beaucoup de choses sur la vie.

Ne pas être tout seul c’est important.

Tout seul on ne peut pas vivre.

Il y a des personnes qui peuvent rester toutes seules pendant des semaines.

Beaucoup dans le groupe ont parlé de Lourdes, des guérisons du Seigneur… Il nous soigne tout, pas seulement notre corps, la tête aussi, Ça nous fait reposer, ça libère du stress.

 

L’Eucharistie me fait vivre…, et reposer, dans le calme et en paix…

En buvant son sang, du Christ, et en mangeant son corps, il vit en nous et nous en lui. C’est une communion en lui et lui en nous, et aussi autour de nous.

Toute l’Eglise est en communion ensemble.

Ça peut nous envoyer vers ceux qui ne croient pas dans le Christ… C’est la mission de chaque baptisé, pour dire à ceux qui ne sont pas croyants : c’est simple, je peux te parler de l’Evangile, et c’est l’Esprit Saint qui travaille. Il fera son travail.

Dans le groupe, j’ai entendu un témoignage.

Il y a des paroles des autres qui nous apprennent que le Seigneur est toujours là. Des fois on a trop de soucis, alors on n’est plus dans la société.

Alors des fois le Seigneur nous fait des signes, ça peut être des signes matériels, des signes qu’on sent en soi, C’est le Seigneur qui décide. Ce n’est pas nous c’est l’Esprit Saint.

S’il n’y a pas Dieu, il n’y a pas de vie.

Sans Dieu on vit comme un légume. Mais un légume, ça pousse, c’est Dieu qui fait pousser. Il envoie le soleil, les nuages et la pluie et ça fait pousser, c’est le travail de l’Esprit Saint.

L’Ecriture, la Bible, ne change pas, mais les personnes peuvent changer.

Nous, les pauvres, on peut donner notre croyance.

Ceux qui sont très pauvres ont besoin d’être écoutés.

Les autres ont besoin de savoir ce que vivent les pauvres, comment ils font.

Il faut avoir la tête dure pour résister à la misère, aux difficultés.

Dans la société, les gens ne savent pas trop tout ça, sans ça ils feraient quelque chose.

Chaque personne a sa dignité.

Il faut faire lever les personnes trop pauvres, il faut les accompagner, il faut aller vers elles.
Il faut être à plusieurs pour trouver les aides.

Les gens qui ont des responsabilités ont besoin de savoir.

Il faut le dire aux évêques, au cardinal.

Plus de parole, pour les pauvres.

Qu’ils écoutent plus les pauvres.

C’est surtout les hommes politiques qui doivent écouter les pauvres.

Les évêques ils transmettent la foi en donnant les Evangiles. Moi je parle surtout des hommes politiques, ceux du gouvernement. Qu’est-ce qu’ils font ?

Dans l’Eglise les prêtres sont toujours là pour nous écouter.

Les diacres ils servent à servir les pauvres. Ils sont ordonnés pour servir. C’est comme les prêtres. Ils font des choses mais il faut du temps.

On est toujours pressés, il faut du temps pour faire les choses mieux. Il faut prendre le temps de discuter et d’écouter la personne.

 

Que le pape et les évêques continuent leur travail, l’œuvre de Dieu.

L’œuvre de Dieu, c’est écouter le peuple.

L’œuvre de Dieu, c’est transmettre l’amour, la joie. Tout le monde doit s’y mettre. Ce n’est pas seulement le travail des évêques et du pape. Il faut qu’on s’y mettre nous aussi.

On se retrouve, des gens en difficulté, autour de l’Evangile et de la foi.

On se retrouve entre amis, à force on devient des amis.

On apprend ensemble.

Quelqu’un qui ne sait pas trop parler on l’écoute avec patience, on essaie de lui laisser dire quelques mots. Quelqu’un qui sait bien parler, il doit soulager celui qui souffre, il doit l’encourager.

Si quelqu’un souffre trop, il va parler tout seul.

Pour pouvoir parler, les autres doivent l’encourager, il faut l’entourer.

Le plus difficile, c’est de rester tout seul.