Ce psaume a été écrit au cours d’une retraite de La Pierre d’Angle à Mazille (août 2014).
Dieu, mon Dieu, Dieu d’amour,
tu es notre soutien et notre réconfort,
notre défenseur.
Tu n’es pas un Dieu mort,
mais un Dieu vivant qui fait mûrir les fruits.
Seigneur notre Père, tu le sais :
à cause de la misère, trop d’enfants souffrent
de vivre loin de leur famille,
dans des foyers ou des familles d’accueil de l’Aide sociale à l’enfance.
Dieu de l’espérance,
viens consoler ces enfants et leurs parents.
Donne-leur la force de survivre.
Mon ami pleure et désespère à l’hôpital :
il s’enfonce dans la maladie.
Rends-lui la joie d’être aimé de toi.
Seigneur, toi que les carmélites prient,
je me rappelle :
il y a vingt ans, mon fils est parti à la guerre au Kosovo.
Regarde tous les enfants qui sont aujourd’hui enrôlés dans les guerres.
Il y a trop d’innocents qui meurent
et on vend trop d’armes :
prend soin de l’Ukraine et du Centrafrique,
de Gaza et de l’Irak,
du Mali et de la Syrie.
Nous avons laissé nos familles pour venir te rencontrer.
S’il te plaît, Seigneur, occupe-toi de ma mère.
Tu es, Seigneur, le Créateur,
et tu nous as tous créés à ton image.
Il y a trop de chômage dans le monde entier,
trop de personnes et de familles qui vivent dans la rue, sans logement.
Viens, Seigneur.
Que nos sœurs carmélites soient bénies pour l’accueil qu’elles font.
Donne-leur du courage pour leur travail dans les champs.
Merci pour la sœur Marie-Paule qui s’est souvenue de mon prénom.
Et merci pour les repas de régime de Juliane.
Nos amis sont malades,
donne-leur du courage.
Et accompagne ceux qui veulent mourir
à cause de leurs trop grandes souffrances :
qu’on puisse les soutenir, les accompagner, les aimer.
Merci pour ceux qui travaillent dans les soins palliatifs.
Tu es le Dieu de notre vie,
un Dieu de tendresse qui a voulu te faire tout proche de nous.
Merci parce que tu nous rassembles
et nous permet de nous accepter tels que nous sommes.
Merci parce que tu nous réveilles.
Gloire à toi, mon Ami.